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«Nous ne pouvons pas retourner en Colombie. La vie de mes enfants et la mienne sont en danger», a confié Lida Munar au micro de Noovo Info jeudi lors d’une conférence de presse visant à dénoncer une éventuelle déportation.
Son conjoint, Camilo, rappelle qu’ils travaillent tous deux, que leur fils Diego est aux études et que leur deuxième enfant est né au Canada. «Nous sommes bien ici. Nos enfants sont accoutumés au pays. Nous sommes intégrés à la communauté», fait-il valoir.
Diego a justement peur de retourner en Colombie. Il craint que du mal soit fait à sa famille ou d’être recruté par un groupe armé.
L’avocat des Munar-Reina, Stewart Istvanffy, explique que la famille n’a jamais eu droit au système de protection de réfugiés canadien en raison de l’Accord des tiers-pays sûrs avec les États-Unis. «Ils ont été refoulés à la frontière, puis ils sont passés de façon illégale», indique-t-il.
La Cour fédérale doit entendre le 13 mai prochain le cas de la famille.
Ce n’est pas la première fois qu’une famille de Sherbrooke risque la déportation. En 2021, la famille Rodriguez-Flores s’était réfugiée pendant 13 mois dans l’église Plymouth-Trinity pour éviter d’être renvoyée au Mexique.
Pour le reportage intégral, voyez la vidéo.