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Le projet La Relance du promoteur Francis Roy vise la construction de 37 immeubles dans un horizon de quatre à six ans et à terme, 252 nouvelles unités d’habitation pour une capacité de 750 nouveaux résidents seraient disponibles dans le secteur de la rue Campbell. Un vent de fraîcheur bien accueilli dans la municipalité.
«Historiquement, la ville de Bedford a déjà eu plus de 5 000 habitants ici. On était en décroissance et là, on s’en va de l’autre côté. C’est peut-être le retour du pendule, comme on dit», se réjouit le maire Claude Dubois, qui partage le même nom que le célèbre chanteur québécois.
Le terrain de 77 000 mètres carrés, un champ qui ne se trouve ni en milieu humide et qui ne nécessite pas de coupe d’arbres, a conquis le promoteur de Gestion Terrart, le promoteur Francis Roy.
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«Il y a de moins en moins de terrain dans la région de Bromont, note-t-il. Il n’y a plus beaucoup de terrains à développer à Farnham, donc on en est venus à la conclusion que [Bedford] serait une région de débordement de la région de Farnham», poursuit-il. Il estime d’ailleurs que les petites villes représentent, de plus en plus, de belles opportunités de développement, alors que d’autres, plus populeuses, commencent à être saturées.
La propriétaire du pub Le Belvédère, Karine Légaré-Guy, ne pouvait que se réjouir en apprenant la nouvelle. Bien qu’elle estime que le centre-ville est déjà plutôt vivant et que les commerçants font de belles affaires, il est toujours possible de faire mieux.
«On ne peut pas être contre! C’est plus de clients pour tous les commerces», a-t-elle expliqué.
Plusieurs citoyens se réjouissaient aussi de la nouvelle lors de notre passage, mais estiment toutefois que les résidents de Bedford, pour la plupart, n’auront pas les moyens de se payer ce type d’habitation. Selon les données préliminaires, un 4 1/2 pourrait se louer pour la somme de 1 500$, en moyenne. Une poignée de logements pourrait aussi être offerte à prix réduit puisque le promoteur est toujours en discussion avec la SCHL à cet effet. Michel Paquette, lui, voit d’un bon œil l’arrivée de ce projet.
«J’étais un peu surpris, parce que ça n’avait pas l’air de vouloir grouiller bien bien dans la ville et tout ça, mais non, ça va être bon, ça va être bon, c’est sûr, mais comme je disais, ce n’est pas du monde de la ville et de la région qui vont rester là-dedans, ça va être trop cher», a soutenu Michel Paquette, un résident de Bedford
Le développement des rues et des terrains pourrait commencer aussi tôt que cet hiver, dès que le promoteur aura obtenu toutes les autorisations nécessaires, notamment du ministère de l’Environnement.
Voyez le reportage de Guillaume Cotnoir-Lacroix dans la vidéo.