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Des dizaines de parents vivent présentement un véritable casse-tête à la suite de l'incendie qui a ravagé La Casa tropicale Montessori de Saint-Denis-de-Brompton. Ils doivent maintenant trouver un «plan B».
C'est le cas de Sarah Baker, mère d'un petit garçon de 16 mois qui fréquente cet établissement.
«Nous sommes passés par toute la gamme des émotions, autant la peine, la frustation. J'ai eu un moment de panique surtout lorsque ça s'est passé à minuit. Mon conjoint est allé voir et je gardais espoir. Je me disais que ce n'était qu'un petit feu, mais à notre grand désarroi, ce n'est pas la réalité. On s'est mis en mode réorganisation, mais en sachant très bien la réalité des places en garderie, c'est difficile de garder espoir», a-t-elle expliqué à Noovo Info.
En effet, comme la pénurie de main-d'oeuvre, le manque de places en garderie est bien présent. Une situation qui n'aide en rien ces parents.
«C'est très difficile de trouver une place dans une garderie au Québec. Honnêtement, je n'avais même pas espoir d'en trouver une pour mon fils quand on a débuté les recherches. Quand une chose comme ça arrive et tu te dis que tu avais une place et que tu étais bon pour plusieurs années, c'est désolant. On se croise les doigts pour que la garderie ait du support pour la suite.»
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Pour cette mère de Racine qui a a pris connaissance de cette nouvelle sur les réseaux sociaux, il est maintenant temps d'entrer en «mode réorganisation». La nuit a donc été courte pour Mme Baker.
«On était debout cette nuit, on a regardé nos options. On a la chance de faire du télétravail, de moduler un peu notre horaire. On a eu des discussions avec nos gestionnaires et ils comprennent très bien la situation. C'est une catastrophe. On gère un poupon à la maison, en plus de travailler. Ça ajoute des tâches, on a l'impression de faire deux emplois à temps plein dans la même journée. C'est sûr qu'il va y avoir les options d'une nounou ou encore les grands-parents», a-t-elle mentionné.
Un véritable mouvement de solidarité s’est enclenché sur les réseaux sociaux, lundi matin, afin d'aider la garderie dans le but d'accueillir ces dizaines d'enfants.
«Un sous-sol d'église, un aréna, je pense même à plusieurs locaux pour venir en aide à la garderie qui accueille plusieurs enfants. J'ai également proposé de les aider en leur offrant du matériel pour leur prêter main-forte. C'est ça que ça prend [...] un élan de solidarité», a affirmé Sarah Baker.
«La Ville veut donner du support, les éducatrices veulent travailler, la famille veut continuer à offrir le service, c'est simplement d'avoir des ressources, des locaux pour dépanner en attendant la reconstruction. On garde espoir de ce côté-là», a-t-elle ajouté.
Rappelons qu'une trentaine de pompiers des services incendie de Saint-Denis-de-Brompton, Sherbrooke, Magog et Windsor ont travaillé environ cinq heures pour éteindre le brasier, à la suite d'un appel qui a été logé aux services d'urgence vers 23 h 30 pour un début d'incendie dans le système de ventilation du bâtiment.
Heureusement, la garderie était vide au moment où les flammes ont pris naissance. L'enquête des pompiers n'a pas permis d'établir la cause exacte de l'incendie. À la suite de cette constation, l'enquête a été transférée à la Sûreté du Québec.
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