En marge du conseil municipal tenu mardi, le ton est monté entre le maire de Québec, Bruno Marchand, le chef de l’opposition officielle municipale, Claude Villeneuve, et le candidat à la mairie Sam Hamad. Ce dernier a été la cible de critiques particulièrement virulentes, tant de la part de l’administration que de l’opposition.
Le maire Bruno Marchand et Claude Villeneuve ont tous deux réagi à une sortie médiatique de M. Hamad, survenue la semaine dernière, au cours de laquelle il s’était engagé à abolir la surtaxe de 60 dollars imposée sur les droits d’immatriculation des véhicules à Québec.
Une conférence de presse tenue devant le siège social du Réseau de transport de la Capitale (RTC) avait servi de tribune à M. Hamad pour dénoncer cette mesure adoptée par l’administration Marchand, qui avait fait passer ces droits de 30 à 90 dollars par véhicule, afin de financer le transport collectif.
«On ne perdra pas de temps à corriger les mensonges et les faussetés qu’a dit monsieur Hamad», a lancé Bruno Marchand en séance du conseil. Le maire rejette les propos du candidat, qu’il qualifie de trompeurs et réducteurs.
Claude Villeneuve, de son côté, s’en est également pris à la stratégie politique de Sam Hamad.
«Je trouve qu’il fait une campagne de peureux. On s’avance le moins possible, on pleurniche quand on est l’objet d’une critique. Moi, je me demande si Sam Hamad a la maturité pour être maire.»
Sur un autre dossier chaud, celui de la congestion routière, M. Villeneuve a exprimé son insatisfaction face à la coordination des chantiers dans la ville, estimant qu’ils sont trop nombreux et mal répartis dans le temps. Il propose d’augmenter de 25 % la vitesse d’exécution des travaux routiers.
Bruno Marchand, pour sa part, a répondu que cette proposition ne reflète pas la complexité réelle de la gestion des infrastructures urbaines.
Voyez le reportage de Mathieu Boivin.

