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La femme, qui a les capacités mentales d’une enfant de 7 ou 8 ans, a été agressée sexuellement une douzaine de fois par le frère de sa belle-sœur.
En vivant chez un membre de sa famille désigné à titre de tuteur lors de ces années, la dame a vécu l’enfer, a affirmé la procureure de la poursuite, Me Annik Harbour, elle qui aurait également subi de la maltraitance de la part d’un autre membre de la famille. La conjointe de son tuteur l’aurait battu à plusieurs reprises, l’aurait obligé à réaliser d’innombrables tâches ménagères en plus de lui soutirer des milliers de dollars.
De son côté, l’homme a plaidé coupable à une accusation d’agression sexuelle, mardi au palais de justice de Saint-Joseph-de-Beauce, et a reconnu plusieurs infractions de nature sexuelle, dont des fellations forcées, des cunnilingus et plusieurs tentatives de pénétration à l’endroit de la victime, a énuméré Me Harbour. L’accusé a également reconnu avoir transmis à la sexagénaire une maladie transmissible sexuellement.
Certains des faits admis par l’accusé ont été prouvés par un enregistrement vidéo. Selon les documents de la Cour présentés mardi, on relate qu’une des personnes vivant sous le même toit que la victime a décidé d’installer des caméras de surveillance à l’intérieur de la résidence. La personne trouvait que le comportement de l’accusé était étrange.
«On peut y voir quelques attouchements aux seins, à la vulve, mais également un mouvement de va-et-vient commis près du bassin de la victime», a ajouté Me Harbour.
Les documents indiquent que la sexagénaire aurait dénoncé les agissements de l’accusé à ses proches, qui aurait pris comme mesure de verrouiller la porte de la chambre de la victime pendant la nuit «pour ne pas que l’accusé ne la rejoigne».
«La victime devait alors uriner dans une chaudière», peut-on lire.
La peine de l’accusé sera déterminée ultérieurement.
Voyez le reportage de Laurence Royer dans la vidéo.