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Selon les statistiques de la santé publique du Canada, il y a, en moyenne, huit femmes et trois hommes qui reçoivent un diagnostic de sclérose en plaques par jour.
C'est ce qui est arrivé à Emmanuelle St-Pierre qui a reçu un diagnostic à l’âge de 21 ans.
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«Le premier symptôme que j’ai eu était un orteil engourdi. Par les démarches qu’on a faites à travers les deux premières années, j’ai fait des IRM puis on m’a diagnostiquée avec la sclérose en plaques», a expliqué la Sherbrookoise, âgée de 30 ans.
Depuis, son quotidien a pas mal changé. Elle alterne les rendez-vous à l'hôpital, les suivis d'IRM et la prise des médicaments aux quatre semaines.
«Je n’ai pas eu d’émotions sur le coup. J’étais un peu incrédule. Tu le ne réalises pas, mais en même temps tu essayes de te faire à l’idée. Ça m’a pris un bon un an à assimiler et à apprendre à vivre avec», a ajouté Mme St-Pierre en entrevue.
Malgré les préjugés liés à la maladie, elle continue à vivre normalement en faisant des activités de plein air.
«Je me suis dit “je ne vais pas rester assise à ne rien faire en attendant d’avoir ou d’empirer des symptômes”. On a fait le Kilimandjaro en 2019. À partir du moment où j’ai eu la sclérose en plaques, je me suis dit “ça va être mon objectif, je vais le faire”. Et je l'ai monté avec mon chum et mon père», a lancé la Sherbrookoise.
Prochainement, sa famille va s'agrandir avec l'arrivée d'une petite fille. Mme St-Pierre entrevoit son nouveau défi avec positivisme.
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«Le défi était plutôt de synchroniser au départ. On avait beaucoup de rendez-vous et de suivis à faire avec les médecins pour s’assurer du suivi dans ma prise des médicaments et voir comment on allait gérer la grossesse», a-t-elle précisé.
La jeune femme conseille aux personnes ayant reçu un diagnostic de sclérose en plaques de prendre soin d'elles, avant tout.
«On a un deuil à faire, mais il faut rester positif car on peut faire ce qu’on veut malgré tout. Ça peut finir qu’on ait une marchette éventuellement parce que les symptômes deviennent plus handicapant. Au final si on prend soin de soi et qu’on fait attention, on peut vivre longtemps notre vie normalement comme n’importe qui», a-t-elle avoué.
Voyez l'entrevue complète réalisée par la journaliste Alexandra Paré dans la vidéo.