Le risque de développer la COVID longue après une infection à la COVID-19 est beaucoup moins élevé qu’au début de la pandémie, notamment grâce à la vaccination. Mais, pour ceux qui ont tiré le mauvais numéro pendant la première vague et qui souffrent encore, deux ans plus tard, c’est une bien mince consolation.
Selon des données récentes en provenance du Royaume-Uni, la probabilité pour les personnes doublement vaccinées de développer la COVID longue après une infection à Omicron BA.1 serait de 8,7%.
C’est nettement moins élevé que la prévalence de 40% rapportée dans une étude québécoise publiée en mars, qui portait sur des travailleurs de la santé infectés avant l’arrivée des vaccins.
Cette prévalence plus faible est une bonne nouvelle. Mais pour plusieurs, le mal est déjà fait. Le gouvernement provincial estimait lors du dépôt de son plus récent budget que plus de 9000 Québécois souffraient de la COVID longue, dont certains depuis deux ans.
Quatre d’entre eux s’étaient confiés à notre journaliste Émilie Clavel en janvier dernier, dénonçant le manque d’attention porté à la nouvelle maladie. Des mois plus tard, elle est retournée voir à quoi ressemble leur quotidien.
