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«72 heures, voire 48 heures peuvent mener à un règlement. C’est ce qu’on souhaite dans les prochains jours», a lancé le président de la CSQ lors d’un entretien avec Noovo Info, mercredi.
Cependant, si le gouvernement Legault n’est pas prêt à faire de compromis lors des négociations, les organisations syndicales sont prêtes à prolonger le conflit jusqu’en 2024 et même de déclencher une grève générale illimitée. Trouver une entente demeure toutefois la priorité, soutient M. Gingras.
M. Gingras estime que Québec ne bronche pas dans les négociations et ignore les demandes du Front commun.
«On est toujours sur leurs propres solutions, leurs propres propositions. Il est là l’enjeu», a-t-il déploré. Est-ce une stratégie pour nous amener au pied du mur? Peut-être.»
Même si le conflit s’étire jusqu’en janvier, le président de la CSQ croit fortement que la population demeurera rangée du côté des syndicats et affirme que la balle est présentement dans le camp du gouvernement.
«Je pense que l’employeur peut arriver avec un règlement très rapidement», a-t-il conclu.
À voir dans la vidéo.
Les porte-paroles du Front commun ont fait la liste des conditions des travailleurs du secteur public pour en arriver à une entente avant la fin de l’année et éviter une grève générale illimitée en 2024.
Après une évaluation de la nouvelle offre du gouvernement Legault, les membres du Front commun l’ont refusée. Maintenant, ces travailleurs espèrent encore une entente de principe d’ici les Fêtes, mais le Conseil du trésor devra, selon eux, présenter une offre qui respectera principalement les conditions suivantes édictées par François Enault, premier vice-président de la CSN.
Pour le Front commun, il faut que l’ensemble des 420 000 travailleurs représentés en santé et en éducation ne subissent pas d’appauvrissement en vertu de leur prochaine convention collective, puissent profiter d’enrichissement pour couper l’écart salarial avec les autres travailleurs, et que soit réglés les problèmes des ouvriers spécialisés et des assurances collectives.
Sinon, ce sera la grève générale illimitée et «l’hiver 2024 va être assez difficile pour le premier ministre», selon M. Enault. La date d’une telle mesure? Impossible à dire pour l'heure, mais le Front commun entretient encore de l’espoir.