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Mylène Alarie était au volant d’un véhicule avec ses enfants lorsqu’elle a aperçu les deux bêtes au loin.
«De loin, je pensais que c’était des ours, mais en approchant, j’ai constaté que c’étaient des sangliers. Ils prenaient toute la voie au complet dans la rue. J’ai dû klaxonner pour qu’ils se tassent de la route», a raconté la mère de famille.
Mme Allaire dit avoir partagé la vidéo sur les réseaux sociaux afin que les propriétaires des bêtes sachent que les bêtes ont été repérées.
Cette saga soulève plusieurs questionnements, alors que le seul éleveur de sangliers à Yamachiche soutient que les deux animaux ne lui appartiennent pas, eux qui n’ont pas d’identification sur leur oreille.
De son côté, un refuge de Trois-Rivières dit avoir reçu une dizaine de signalements depuis dimanche.
Selon le directeur général du refuge Cécropia, Maxime Descôteaux, on devrait attendre jusqu’à cet hiver pour pouvoir les capturer.
«Si on manque la capture, l’animal est très intelligent, donc ça devient dangereux de faire une nouvelle tentative. La capture va être plus difficile à ce temps de l’année, car on a de la nourriture abondante dans les champs, donc ils ne sont pas attirés par les sites d’appatage», a-t-il expliqué.
Si elles ne sont pas capturées, les bêtes peuvent se reproduire. Un plus grand nombre de sangliers affecterait les récoltes et les champs du secteur, eux qui sont considérés comme une espèce envahissante pour les terres agricoles.
«C’est l’espèce la plus envahissante à l’état sauvage», a ajouté M. Descôteaux.
Des agents de la faune ont donc commencé des recherches pour retrouver les sangliers.
On demande à la population de ne pas essayer d’attraper les bêtes soi-même, mais de prendre les animaux en photo et de contacter SOS Braconnage.
À voir dans la vidéo.