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Selon des citoyens, cette intention pourrait nuire à la liberté de parole. Ils estiment que le moment a été drôlement choisi, alors que le projet de règlement doit être voté en pleine période estivale.
Si le projet est adopté, le président de la séance, qui est le maire en l’occurrence, pourrait décider de limiter la durée de la période de questions ainsi que le droit de parole des citoyens.
«Tous les débats sont faits en arrière-scène, le citoyen n’entend pas de diversité d’opinion. La seule opinion qu’il entend, c’est une voix à peu près unanime sur toutes les questions et décisions», déplore Normand Beauregard, du Mouvement citoyen de Saint-Augustin.
De plus, M. Beauregard estime que le projet de loi pourrait dissuader des citoyens de se présenter aux séances du conseil municipal, puisqu’ils craindraient de voir leur liberté de parole brimée.
Le maire de Saint-Augustin-de-Desmaures, Sylvain Juneau, n’a pas répondu aux demandes de commentaire de Noovo Info.
De son côté, le président de la Fédération québécoise des municipalités, Jacques Demers, sans se référer précisément au cas de la municipalité, fait valoir que ce genre de décision peut être adoptée afin d'assainir les séances des conseils municipaux.
«Il y a des gens qui utilisent ces périodes pour être plutôt agressifs. C’est pourquoi on se retrouve avec des règlementations qui peuvent être sévères pour certains. On verra dans l’application», a-t-il lancé.
Voyez le reportage de Mathieu Boivin dans la vidéo.