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D’ici quelques années la province risque de faire face à un déficit énergétique dans un contexte d’urgence climatique. Pour répondre à cet enjeu, le ministre de l’Innovation et de l’Énergie Pierre Fitzgibbon croit qu’il faut miser sur l’industrie éolienne puisque c’est une énergie verte et renouvelable.
La MRC de Nicolet-Yasmaka, qui est située au nord du Centre-du-Québec, pourrait accueillir très bientôt un nouveau projet éolien de 400 mégawatts. Depuis que la préfète Geneviève Dubois a mentionné être ouverte à ce type de projet, plusieurs citoyens se sont indignés. Ils considèrent que la population n’est pas assez informée pour prendre une décision rapidement. L’appel d’offres du gouvernement est le 12 septembre prochain.
Certains citoyens ont également peur que le bruit soit dérangeant, que la présence des éoliennes dégrade le paysage et que les retombées financières et énergétiques ne suffisent pas à compenser les désagréments.
Toutefois, selon le maire de Grand-Saint-Esprit, un petit village dans la MRC, il y a beaucoup de désinformation qui circule sur le projet. C’est d’ailleurs pour cette raison que plusieurs maires et la préfète ont visité différents parcs éoliens québécois pour récolter des informations exactes et valides afin de faire le meilleur choix.
Pour l’instant, Sainte-Monique et Saint-Sylvère ont fermé la porte au projet. Du côté de Grand-Saint-Esprit, le maire souhaite aller de l’avant seulement si le oui l’emporte lors d’un référendum qui coûterait entre 4000 et 5000 dollars.
Avant de prendre une décision finale, Mme Dubois attend le retour de la santé publique concernant les recommandations de distance entre les éoliennes et les maisons. Il faut également mettre en place des réglementations pour déterminer de quelle façon ce projet sera déployé sur le territoire.
Voyez le reportage de Valérie Gendron dans la vidéo.