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Le long métrage queer et trilingue raconte la vie d’une fillette autochtone, qui doit aller vivre chez sa tante, Frédérique, à la suite du décès de sa mère. Fred n’a pas d’emploi stable, a de la difficulté à payer son loyer à Montréal et n’est pas du tout prête à s’occuper d’une enfant. Une histoire «d’amour et d’acceptation» qui saura toucher l’auditoire, a affirmé la comédienne et coproductrice Mélanie Bray en entrevue au bulletin Noovo Le Fil week-end.
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«Vous allez pleurer, mais vous allez rire aussi. À la fin de l’histoire, il y a beaucoup d’espoir, a lancé celle qui interprète le rôle de Frédérique. C’est vraiment une histoire sur la résilience, sur la famille choisie, sur l’amour et sur l’acceptation des autres et l’acceptation de soi.»
Mme Bray a vanté le travail de la réalisatrice métisse Gail Maurice, qui a su utiliser plusieurs langues lors de son film. La comédienne a par ailleurs encouragé les réalisateurs québécois à emboîter le pas.
«J’espère qu’on va inspirer d’autres cinéastes de notre pays de faire des longs métrages en plusieurs langues ou dans des langues autres que l’anglais ou le français. Je trouve ça vraiment super.»
Rosie aborde plusieurs enjeux de société actuels, et ce, malgré le fait que l’histoire se déroule en 1984, prouvant que les vieux enjeux concernant les autochtones ne sont toujours pas réglés.
«Il y a souvent des gens qui pensent que ça se passe juste dans le passé, mais non ça continue aujourd’hui, alors une chance que la réalisatrice Gail, qui est métisse, fait tellement une bonne job à trouver un moyen de parler de plein d’enjeux sans employer un ton moralisateur. On réussit quand même à rire», ajoute Mme Bray.
Outre l’anglais et le français, Rosie contient des passages en cri afin d’honorer les langues autochtones toujours présentes dans notre province.
«Dans notre pays qu’on appelle le Canada, il y a environ 70 langues autochtones aussi, donc c’est une vraie réflexion du pays dans lequel on vit.»
D’un autre côté, Mélanie Bray se réjouit du succès que connait le film, qui a déjà remporté deux prix et a fait salle comble lors du Festival international du film de Toronto.
«On a de petites choses à annoncer, mais je n’ai pas le droit de le dire avant la semaine prochaine. Il se passe beaucoup de belles choses», a-t-elle conclu.