Environnement

«Réfléchir avant d’acheter»: comment réduire notre empreinte environnementale lors du Vendredi fou?

Au final, est-ce que c'est mieux d’acheter en ligne ou en magasin?

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«Réfléchir avant d’acheter»: comment réduire notre empreinte environnementale lors du Vendredi fou? Le Vendredi fou ou Black friday est le signal de départ de la course aux achats avant le temps des Fêtes. Il ne se passe plus en magasin, mais de plus en plus souvent derrière notre écran.

Le Vendredi fou ou Black friday est le signal de départ de la course aux achats avant le temps des Fêtes. Il ne se passe plus en magasin, mais de plus en plus souvent derrière notre écran.

De plus en plus de commerçants prolongent les soldes en ligne, ce qui fait exploser le nombre de livraisons au Québec.

Toutefois, lorsqu'on commande en ligne, il y a quand même un coût environnemental qui est bien réel.

«Il y a un impact majeur chaque fois qu’on prend une décision d’achat. Quand on clique, ça met un camion sur la route», a expliqué Caroline Marie, conseillère stratégique en mobilité durable pour Coop Carbone.

Au final, est-ce que c'est mieux d’acheter en ligne ou en magasin? En raison des différents contextes, il est difficile de trancher la question de manière unanime.

Mais, il y a des manières pour réduire son impact sur l'environnement. Il faut par exemple: éviter la livraison rapide, regrouper les achats et opter pour des emballages écologiques s'ils sont disponibles.

«Il faut repenser nos modes de consommation. Réfléchir avant d’acheter.»
-Isabelle Moïse, directrice des opérations des dossiers et développements stratégiques Recyc-Québec.

«Entre 10% et 35% des produits commandés sont retournés. Cela a un impact énorme sur le retour et les trajets qui sont générés par les retours», a mentionné Mme Marie en entrevue.

La livraison en ligne permet de livrer une dizaine de colis en même temps.  En dix ans, un total de 72 000 camions légers se sont ajoutés sur les routes du Québec. Et, le nombre de livraisons de colis augmente de 60% à 90% seulement à Montréal, dès la mi-novembre.

«Au-delà des gaz à effet de serre, c’est du bruit, de l’usure de la chaussée. C’est de la congestion. Il y a un impact collectif sur nos choix individuels de consommation via la livraison», a précisé Mme Marie.

Voyez le reportage complet de Louis-Philippe Bourdeau dans la vidéo.