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Le «Vendredi fou» marque souvent le coup d’envoi des achats pour les festivités du temps des Fêtes, ce qui engendre un certain endettement chez plusieurs familles.
Le «Vendredi fou» marque souvent le coup d’envoi des achats pour les festivités du temps des Fêtes, ce qui engendre un certain endettement chez plusieurs familles.
Le budget des Québécoises et des Québécois serait d’ailleurs à la hausse cette année, malgré l’inflation et la situation économique actuelle, selon Sophie Desautels, syndic autorisée en insolvabilité chez Raymond Chabot.
En entrevue jeudi soir au segment «Ça compte» du bulletin Noovo Info 22 avec Michel Bherer, elle affirme qu’un récent sondage de l’Ordre des comptables canadiens, dévoile que la moyenne des dépenses de Noël allait être autour de 645$ cette année, comparativement à 589$ l’année dernière.
L’endettement guette toutefois – et malheureusement – plusieurs ménages pendant le temps des Fêtes.
«Plus on attend avant de payer, plus ça coûte cher. Il semble qu’une personne sur trois avait prévu de s’endetter cette année, c’est beaucoup», croit la syndic autorisée en insolvabilité.
«Si vous avez prévu de mettre 645$ sur votre carte de crédit et que vous payez que le montant minimum chaque mois, ça pourrait prendre huit ans et 3 mois à rembourser votre dette», souligne Sophie Desautels.
Évidemment, plus vous augmentez le paiement minimum à faire chaque mois, plus votre dette se rembourse vite et les intérêts à payer sont moins élevés.
Pour éviter le piège de l’endettement, Sophie Desautels suggère notamment de parler de sa situation financière, notamment avec les proches.
«Parlons avec notre famille, nos ados, notre conjoint. C’est correct de dire que cette année, il faut faire des choix parce que la situation économique est peut-être différente de celle de l’année dernière», explique-t-elle.
Mme Desautels croit aussi que les familles oublient souvent de «donner du temps», un cadeau beaucoup plus apprécié que l’on pense.
Avec le «Vendredi fou» et le «Cyberlundi», les consommateurs sont bombardés d’informations, ce qui peut être tentant pour la dépense… «Il faut faire attention aux fausses aubaines», conclut Mme Desautels.
L’entrevue complète de Sophie Désautels, syndic autorisée en insolvabilité chez Raymond Chabot, au bulletin Noovo Info 22 avec Michel Bherer est disponible dans la vidéo ci-haut.