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Selon Mélanie Trudel, fondatrice de l’application de rencontre Goseeyou et Univers Olé, c’est plus de 60% des célibataires en 2024 qui utilisent les plateformes de rencontre partout dans le monde.
S’il est facile de rencontrer, ce qui est plus difficile est de faire perdurer une relation.
«Je suis dans la tranche d’âge où je dois faire des choix et il y a une ligne fine entre le côté sérieux et flirty. Il y a en qui sont là [sur les applications de rencontre] vraiment pour le côté sexuel et ils ne le cachent pas», avance Bianca, célibataire de 35 ans, rencontré par Noovo Info.
Selon celle-ci, les hommes ont tendance à amener les relations sexuelles très rapidement dans les conversations.
«La semaine passée, j’ai eu une discussion avec un match et il était très clair dans sa demande. Il me partageait son fantasme et c’est bien parfait qu’il ait des fantasmes, mais quand c’est la troisième ligne du début d’une conversation… On pourrait se garder une petite gêne», explique-t-elle.
Le comportement de ces hommes affecte les futures relations pour d’autres hommes sur les applications, soutient Louis Antoine, célibataire de 39 ans, en entrevue avec Noovo Info.
«Sur 100 messages qu’une femme reçoit, si toi tu es le cinquantième et il est possible qu’elle ne l’ait pas vue parce que tous ceux avant parlaient de sexe à la deuxième phrase», explique-t-il.
Il mentionne également avoir eu des expériences décevantes par le passé, où des femmes ne s’étaient pas présentées au rendez-vous ou encore qu'elles ne ressemblaient pas aux photos utilisées sur l’application.
«Ce que je conseille aux gens, c’est idéalement d’avoir une conversation vidéo avant. Parfois les gens montrent des photos d’eux d’il y a quatre ou cinq ans et ils ont pris cinquante livres depuis, c’est peut-être moins intéressant», a-t-il rapporté.
Selon Mélanie Trudel, la plupart des célibataires ont envie d’être avec quelqu’un d’autres, mais ne sont pas nécessairement prêt à faire de concession.
Mais malgré la popularité des applications et des sites de rencontre, certains préfèrent se rencontrer en personne.
«Moi et Angélica, si on s’était vu directement sur une application de rencontre, on ne serait pas allés l’un vers l’autre. Elle n’était pas mon type et je n’étais pas le sien, mais le fait d’être là en personne et de prendre le temps de se parler et d’apprendre à se connaître a été le déclencheur. De là en est découler un mariage et quatre enfants», soutient Tommy en entrevue à Noovo Info.
Voyez le reportage de Marie Julie Couturier dans la vidéo.