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Rendez-vous sur «Grindr» à Sherbrooke: la police arrête deux suspects pour agression
Les deux hommes seraient liés à des agressions commises à la suite d'un rendez-vous donné via «Grindr».
Le Service de police de Sherbrooke (SPS) annonce vendredi avoir arrêté deux suspects en lien avec deux agressions armées survenues le 8 août dernier à Sherbrooke à la suite d'un rendez-vous donné à partir de l'application de rencontres «Grindr».
La première arrestation concerne un homme de 18 ans et elle a eu lieu mercredi dernier à la suite d'une opération policière dans un immeuble à logement de la rue Galt Ouest. «Les enquêteurs ont également procédé à une perquisition sur place à la recherche d’éléments de preuves», précise le SPS dans un communiqué.
Le suspect a comparu et doit faire face à des accusations d'agression armée, voie de fait causant des lésions et possession d'arme prohibée.
La deuxième arrestation a eu lieu jeudi.
Cette fois, le suspect s'est livré lui-même aux enquêteurs. «Il devrait comparaître durant la journée de vendredi pour répondre à des accusations d’agression armée et voie de fait causant des lésions», précise le Service de police de Sherbrooke.
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Le 8 août dernier, un homme a été frappé par trois individus alors qu'il se situait près du 910 rue Larocque à Sherbrooke. Environ 45 minutes plus tard, les services d'urgences ont reçu un autre appel similaire, cette fois pour une agression près de l'intersection Aberdeen et Gillespie.
Il s'avère que les deux plaignants avaient pris contact avec un homme sur la plate-forme de rencontre «Grindr». Au moment du rendez-vous, les victimes ont été encerclées et rouées de coups par trois personnes.
«L’une des victimes se serait fait asperger par du poivre de cayenne et l’autre frappé par un objet contondant», précise le SPS. Les deux victimes ont alors été transportées à l’hôpital par mesures préventives et pour y soigner des blessures mineures.
«Le dossier d’enquête est toujours actif et d’autres arrestations pourraient avoir lieu dans les prochaines semaines», affirme le Service de police de Sherbrooke.