Avec le début des vacances, CAA-Québec appelle les automobilistes à la prudence lors de leurs déplacements estivaux.
Historiquement, les 75 jours entre la Fête nationale et la fête du Travail étaient considérés comme les plus meurtriers sur les routes du Québec.
Pour le porte-parole de CAA-Québec Simon Bourassa, la tendance s’explique notamment par une augmentation des déplacements sur la route. «Il y a des vacances, beaucoup de monde en congé, beaucoup de différents types d'usagers aussi sur la route, pas juste des voitures. Il y a les VR, il y a les motocyclistes, il y a les cyclistes, les piétons évidemment, les usagers vulnérables qui ne sont pas à négliger», énumère-t-il.
M. Bourassa demande donc à tous de faire preuve de prudence sur les routes et de limiter les distractions lors des déplacements.
Lors des dernières années, la période entre la Fête nationale et la fête du Travail a toutefois été relativement plus calme à l’échelle du Québec. C'est plutôt durant la période entre la fête du Travail et la mi-novembre que la majorité des décès sont survenus sur les routes.
La période entre la Fête nationale et la fête du Travail représente toutefois toujours plus de 20 % des accidents mortels en Mauricie, 22 % des accidents au Saguenay-Lac-Saint-Jean et plus de 23 % en Estrie.
C’est pourquoi la Société d'assurance automobile du Québec (SAAQ) fait elle aussi appel à la prudence, d’autant plus que les principales causes de ces accidents sont de source humaine.
«C'est, je le dis entre guillemets, des petites imprudences. La conséquence est dramatique, c'est quand même des vies qui sont perdues, mais ça reste des comportements qu'on a tendance à banaliser. La lumière devient jaune, on accélère, on va prendre une chance», relève le porte-parole Simon-Pierre Poulin.
M. Poulin ajoute que la vitesse est en cause dans 28% des décès recensés sur les routes. Il observe également que l’été est chargé en décès, puisqu’il s’agit d’une période «festive». Il appelle donc les automobilistes à ne pas prendre la route s’ils ont consommé.
«Il n’y a rien qui brise plus un party que quelqu’un qui meurt», illustre-t-il.
Pour le reportage intégral, voyez la vidéo.


