Début du contenu principal.
L'an dernier, l’Ombudsman de Montréal qualifiait la situation dans ce secteur de véritable crise humanitaire en raison des graves enjeux liés à l’itinérance autochtone et inuite. L’Équipe mobile de médiation et d’intervention sociale (ÉMMIS) de la Ville de Montréal a comme objectif de leur offrir une approche adaptée à leur réalité.
Voyez le reportage de Louis-Philippe Bourdeau, qui nous propose une rare incursion avec cette équipe d'intervenants psychosociaux.
Les intervenants de l’ÉMMIS viennent en support aux policiers afin de désamorcer des crises, offrir du soutien ou orienter la population itinérante vers certaines ressources.
«On a un enjeu de cohabitation, explique Wolf, un intervenant psychosocial de l’ÉMMIS. Après de nombreuses plaintes citoyennes, la Ville a décidé d’intégrer l’ÉMMIS au quartier.»
Le médiateur au Centre d’amitié autochtone de Montréal Romacus Moar est d’avis que l’ÉMMIS constitue une bonne initiative. «C’est une bonne équipe. Je pense que ça va beaucoup aider», a-t-il indiqué.
«C’est très novateur comme réponse, mais c’est la réponse à une petite partie du problème, soutient de son côté la conseillère d’arrondissement du Plateau-Mont-Royal, Maeva Vilain. Les citoyens se demandent qu’est-ce qu’ils doivent faire si quelqu’un dort sur leurs marches, mais le problème est beaucoup plus vaste.»
Pour elle, la solution à l’itinérance est la construction de logements.
Depuis sa mise en place le 27 février 2023, l’ÉMMIS a réalisé plus de 185 interventions dans le quartier Milton-Parc.
Pour le reportage intégral, visionnez la vidéo liée à l’article.