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Qui dit temps des Fêtes, dit souvent enfants pleurant à chaudes larmes pour ne pas s'asseoir sur les genoux du père Noël au centre d’achat.
Le phénomène est normal selon une experte et, justement, cette période de l’année s'avère un moment judicieux pour apprendre aux enfants et à notre entourage, si besoin, les notions de consentement et de respect.
Voyez le reportage de Frédérique Bacon.
«La photo avec le père Noël, c’est bourré de malaise. Je fais le comparatif avec les adultes: en tant qu’adultes, on n’a pas toujours le goût d’aller s’asseoir sur les genoux de quelqu’un. Les enfants, c’est la même affaire», illustre la psychoéducatrice spécialisée en périnatalité et en petite enfance, Mélanie Bilodeau.
En plus du facteur de proximité avec un inconnu, certains enfants ont tout simplement peur du père Noël. «C’est tout à fait normal. C’est un personnage qu’on ne connaît pas, qui peut être nouveau et imprévisible. Tout ça génère du stress, il faut respecter les enfants», ajoute Mme Bilodeau.
Les différents pères Noël ne font toutefois pas de ces réticences une affaire personnelle. «Il y en a beaucoup qui tout au long de la ligne font de beaux sourires, mais quand ils arrivent devant moi, ils ne veulent plus, ils stressent», affirme Michel Fournier, qui revêt le costume de l’homme en rouge aux Promenades Beauport.
Pour le reportage intégral, voyez la vidéo.