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«Si les vents tournent, ça serait déplorable pour nous», a confié le résident évacué de Chibougamau, en entrevue au bulletin Noovo Le Fil 17.
À la suite de l’avis d’évacuation mardi, les concitoyens se sont mobilisés pour protéger la municipalité des flammes en érigeant un coupe-feu grâce à une bande de bois le long de Chibougamau.
«Si le feu atteint la ville, (le coupe-feu) empêchera que le feu brûle les bâtiments», a expliqué M. Gaudreault, présentement à bord d’une excavatrice.
Bien qu’ils espèrent que le feu de forêt épargne Chibougamau, les citoyens sont tous conscients de ce qui peut arriver, témoigne Billy Gaudreault. C’est pourquoi les résidents qui ont décidé de rester à proximité du territoire travaillent fort «pour ne pas que le feu atteigne la ville».
«On tient tous à notre ville, donc c’est pour ça qu’on s’entend bien», a-t-il lancé.
La Ville calculait mercredi matin une centaine de récalcitrants qui refusaient de quitter les lieux malgré la menace des feux de forêt. Selon M. Gaudreault, la majorité des citoyens ont désormais évacué à la suite des avertissements du gouvernement.
«On a évacué par prévention pour être capable d’effectuer les travaux et ne pas avoir de problèmes.»
En raison des feux qui sévissent, les 7000 résidents de la ville de Chibougamau devront attendre «au moins jusqu'à samedi» avant de pouvoir réintégrer leurs domiciles, a confirmé la mairesse Manon Cyr lors d'un point de presse.