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«On a payé la maison deux fois»: une famille vit un enfer avec ses rénovations

«On vit dans la poussière, on vit dans les débris, on n’a pas de qualité de vie. Les travaux sont longs, de nouveaux vices sont découverts à chaque fois.»

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«On a payé la maison deux fois»: une famille vit un enfer avec ses rénovations «On a payé la maison deux fois»: une famille vit un enfer avec ses rénovations

Rénover sa maison peut parfois être toute une aventure, mais pour une famille de Trois-Rivières aux prises avec des vices cachés, c'est devenu un véritable cauchemar.

La famille Pélissier-Marcotte ne voulant pas exposer ses enfants à cette réalité, elle a dû se trouver un logement temporaire. «On vit dans la poussière, on vit dans les débris, on n’a pas de qualité de vie. Les travaux sont longs, de nouveaux vices sont découverts à chaque fois», déplore Félix Pélissier.

Parmi les vices cachés, on dénombre notamment l’extension du toit qui n’a pas correctement été réalisée et le filage électrique, qui date de quatre générations. On compte également des infiltrations d’eau au sous-sol, des fenêtres mal installées et de la moisissure dans un mur.

Noovo Info Un aperçu de l'ampleur des travaux avec lesquels doit composer la famille Pélissier-Marcotte. (Noovo Info)

«Tout le visible de la maison était correct, mais tout l’invisible, le caché, était raté. On fait des travaux et après avoir emménagé, mais grosso modo, on a payé la maison deux fois», lance le père de famille.

Ces mésaventures ont évidemment un impact significatif sur la santé financière de la famille. «Une facture peut passer de 15 000 $ à 75 000 $», image M. Pélissier.

«On passe tout l’été dans une symphonie de problèmes qui s’accumulent.»
-Félix Pélissier

Et la famille ne peut compter sur ses assurances pour respirer un petit peu. «L’experte en sinistre est venue et nous a annoncé que ce n’était pas couvert. Notre bain était au deuxième étage et en dessous, c’est la salle de bain du rez-de-chaussée. Elle nous a dit que c’était une question de temps avant que le bain tombe [à l’étage d’en-dessous]. Il y avait tellement de pourriture», détaille Céline Marcotte.

Noovo Info La pourriture entre le premier étage et le rez-de-chaussée était devenue dangereuse. (Noovo Info)

Si Félix Pélissier ne veut pas jeter tout le blâme sur le rapport d’inspection, il estime que celui-ci comportait certains manquements. «L’inspecteur ne pouvait pas savoir que les murs étaient pourris, puisqu’il ne pouvait pas faire de trous», indique-t-il.

Si la famille a trouvé un logement temporaire, elle devra toutefois quitter dans une semaine et demie, puisque les gens ayant prêté leur logis devront le réintégrer.

Pour pallier ses pertes, la famille a mis sur pied une campagne Gofundme. Alors que celle-ci a un objectif de 15 000 $, elle avait déjà permis d'amasser un total d'un peu plus de 7000 $ au moment d'écrire ces lignes.

Voyez le reportage de Frédérique Bacon dans la vidéo ci-contre.

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