Société

Meurtre de Gabie Renaud: «On n'a pas su protéger la victime»

Le RMFVVC estime que le Québec tout entier doit accélérer le travail pour contre la violence conjugale.

Publié

Meurtre de Gabie Renaud: «On n'a pas su protéger la victime» Entrevue avec Louise Riendeau du Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale

Le Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale (RMFVVC) estime que le Québec doit s'assoir et accélérer le travail afin de soutenir les victimes de violence conjugale.

L'organisme réagit ainsi notamment au décès de Gabie Renaud.

«On n’a pas su protéger la victime», a affirmé à Noovo Info Louise Riendeau, coresponsable des dossiers politiques au Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale.

«C'est une histoire qui est très troublante. On apprend que monsieur était récidiviste et qu'il y a eu plusieurs bris de conditions. Ça soulève beaucoup de questions : " [...] Pourquoi monsieur n’a pas été traduit en justice après ces bris? [...] Est-ce que ce sont les policiers qui n’ont pas pris les bonnes mesures? Est-ce que ce sont les procureurs qui sont débordés et qui n’ont pas autorisé ces causes ?"», a questionné Mme Riendeau.

Celle qui possède un diplôme en criminologie espère qu'une enquête publique du coroner sera ordonnée.

Mme Riendeau estime que le gouvernement actuel en a fait beaucoup pour la cause de la violence conjugale, «mais que non, il n'en fait pas assez».

«On ne peut pas protéger les femmes à moitié. Le gouvernement a pris des mesures pour faire du rattrapage, il a injecté des ressources, mais il reste du travail à faire», estime-t-elle.

«Il faut vraiment s’assoir et dire "qu’est ce qu’il faut faire et comment il faut continuer", si on veut vraiment en découdre avec la violence conjugale», croit Mme Riendeau.

Les détails dans la vidéo.