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Son opération pour un cancer du col de l'utérus, jugé prioritaire, a été annulée à quelques jours de sa date prévue.
Voyez le segment dans la vidéo ci-contre.
Le délestage provoqué par la cinquième vague de la pandémie et la hausse des hospitalisations liées à la COVID-19 seraient en cause.
Sur Facebook, la jeune mère de famille de 34 ans a publié un long message pour expliquer, une fois de plus, les raisons qui l'ont poussée à rendre son histoire publique.
«Si mon cas en particulier permet aux Québécois de poser enfin les bonnes questions et de peut-être obtenir de vraies réponses, ce sera mission accomplie. Je pense vraiment qu’il est temps de remettre la gestion de notre système de santé en question!», peut-on lire sur sa page Facebook.
Le ministre de la Santé et des services sociaux, Christian Dubé a réagi à l'histoire de Stéphanie Noiseux et aux cas de plusieurs autres Québécois qui ont vu leur chirurgie oncologique annulée.
M. Dubé a demandé à Mme Noiseux de s'accrocher et de «s'armer de courage».
«Je réponds avec beaucoup d’empathie, a assuré Dubé. C’est le genre de chose qu’on n’aime pas, qui arrive présentement.»
La mère de quatre enfants devait être opérée dans un hôpital du CIUSSS de l'Ouest-de-l'Île de Montréal à la fin janvier.
Dans un courriel transmis à Noovo Info, l’établissement confirme qu'il peut arriver «que des chirurgies oncologiques soient reportées».
«Dans les circonstances, nous réalisons, à l’heure actuelle, environ 30% de nos activités chirurgicales. Seules les chirurgies urgentes et priorisées sont effectuées en fonction de la capacité hospitalière», peut-on lire dans ce courriel.
«Nous sommes confrontés à des décisions quotidiennes difficiles et certaines activités doivent être reportées en vertu de l’application du plan de délestage.»
Est-ce que le Québec devra bientôt mettre en action son protocole de priorisation des soins intensifs?
Ce plan permet aux autorités médicales de choisir les patients à soigner aux soins intensifs et ceux qui ne le seront pas.
Le ministre de la Santé et des Services sociaux a tenu à rassurer les Québécois en assurant que le réseau de la santé n'en était « pas du tout rendu là», bien que plusieurs régions de la province ont déjà mis en place le niveau maximal de délestage.
«Avant de passer à la priorisation des soins, on regarde sur une base nationale. Comme la situation dans certains hôpitaux peut être pire que dans d'autres, la première chose qu'il faut faire, c'est de regarder si d'autres hôpitaux peuvent aider», a expliqué M. Dubé.
En tout, 1700 personnes guéries occupent présentement des lits dans les hôpitaux. L'objectif est de les transférer afin de libérer des places dans les centres hospitaliers. Certains patients pourraient être transférés dans des CHSLD et des centres de réadaptations, mais seulement si des conditions sécuritaires sont en place et si le personnel est présent.