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Québec a finalement annoncé mercredi que le projet pourrait aller de l’avant, et ce sans condition.
Chose certaine, le maire de Québec se réjouit du revirement de situation. «On est heureux du dénouement et pour les citoyens de Québec, c'est la meilleure des nouvelles», a soutenu M. Marchand lors d'une entrevue au bulletin Noovo le Fil Québec.
M. Marchand affirme que le projet de transport en commun est pour «tout le monde» et que même les personnes qui n'utiliseront pas ce dernier devraient être heureuses de l'arrivée du tramway.
Voyez l'entrevue complète avec le maire Marchand dans la vidéo qui accompagne ce texte
«L’état des lieux aujourd’hui c’est qu’il va s’ajouter du trafic d’année en année. On parle de 30 000 citoyens de plus à Québec d’ici 2028», explique le maire. Ce dernier indique que les personnes qui prendront le tramway viendront alléger le trafic sur les routes à Québec. Il prend comme exemple les villes qui ont fait le choix d’installer ce type de transport collectif pour appuyer ses dires. «Le tramway vient capter une partie des gens [qui se déplacent], ce qui fait que les gens qui ne le prendront pas vont être aussi heureux que ceux qui vont le prendre».
Le maire Marchand est conscient qu’il devra en faire plus pour augmenter l’adhésion des citoyens face au projet. Rappelons que les derniers sondages démontrent qu’environ 40 % des citoyens adhèrent aux intentions du maire en ce qui concerne le tramway.
«D'abord il faut expliquer. 43 % des gens dans ce sondage-là ont dit “je ne le connais pas ce projet-là ou je ne le comprends pas très bien” [...] Alors ça passe par de l'information, entendre les objections.»
«L'acceptabilité sociale va de soi.»
Le premier ministre, François Legault, a réalisé qu'une des conditions qu'il voulait imposer à la Ville de Québec pour son projet de tramway, l'acceptabilité sociale, allait de soi.
Pour les plus récentes nouvelles touchant la région de Québec, consultez le Noovo.Info.
C'est ainsi qu'il a justifié jeudi le recul de son gouvernement sur le décret qui devait imposer des conditions au maire Bruno Marchand.
M. Legault a aussi dit que c'est lui qui tranche les débats au bout du compte au Conseil des ministres.
Le gouvernement voulait édicter un seuil d'acceptabilité sociale et des changements à un tronçon, mais finalement, le Conseil des ministres a émis un décret sans condition mercredi. Le décret émis autorise la Ville à lancer les travaux du tramway.
«L'acceptabilité sociale, c'est une condition qui va de soi», a-t-il tenté de justifier en conférence de presse a Sainte-Claire, dans Chaudière-Appalaches.
En outre, il a dit que le communiqué de presse fait mention de l'acceptabilité sociale.
Le premier ministre a quand même rappelé qu'une partie de la population est «inquiète» concernant le projet actuel. En comparaison, il a évoqué un autre projet à Montréal, le REM de l'Est, qui, selon lui, jouit de l'appui de la grande majorité.
Quant aux dissensions dans son équipe, des députés et ministres de la région de Québec qui s'opposeraient au projet de tramway, M. Legault estime que son caucus est ressoudé.
«Je pense que tous les députés se rallient», a-t-il précisé.
Le premier ministre a évoqué que les décisions du Conseil des ministres sont prises en consensus, mais que c'est lui qui tranche.
Maintenant, les caquistes exigent que le fédéral s'engage à financer à hauteur de 40 % tout dépassement de coût de ce projet controversé qui frise déjà les 4 milliards $. Québec s'est déjà engagé à fournir 1,8 milliard $ et à assumer 60 % des dépassements de coût.