Début du contenu principal.
Noovo Info est allé à la rencontre de la procureure en chef du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) à Montréal, Me Rachelle Pitre, qui a elle-même aménagé durant la pandémie une salle destinée aux enfants au palais de justice.
Voyez le reportage de Marie-Pier Boucher dans la vidéo liée à l’article.
Une salle de «télétémoignage» est également mise à disposition afin d’encadrer le témoignage des enfants. «Ils vont témoigner dans une espèce de bulle, un espace sécurisant, de bienveillance, où ils sont à même de raconter leur histoire sans être dans la salle de cour et croiser le regard de leur agresseur», explique Me Pitre.
Afin d’adoucir quelque peu l’expérience des enfants, ceux-ci n’ont à livrer leur version des faits qu’à un seul moment, soit lors de la dénonciation à la police, dans une salle d’entrevue équipée de caméras et de micros.
«Le but de l’enregistrement, c’est d’éviter de raconter une fois à la police, une fois aux intervenants de la DPJ, une fois au procureur de la Couronne», précise Caroline Grégoire, sergente-détective au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).
La Sûreté du Québec (SQ) compte également trois chiens de support émotionnel formés par Mira qui permettent de faciliter les témoignages des enfants. Depuis un an, des chiens sont aussi jumelés aux intervenants du Centre d’aide pour les victimes d’actes criminels (CAVAC).
«Des fois, il y a des parties un peu plus difficiles, où l’anxiété va monter et la présence du chien est apaisante, que ce soit par le toucher, ou un regard», indique l’intervenante pyschojudiciaire du CAVAC de la Montérégie et responsable de chien d’assistance judiciaire, Annie Bélanger.
Les CAVAC accompagnent également les enfants avant leur audience, avec le programme Témoins-Enfants, qui s’adressent aux jeunes de 5 à 17 ans.
Pour le reportage intégral, voyez la vidéo.