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Malgré cette demande, le président de la Fédération du commerce CSN, Alexandre Laviolette, affirme que ces membres sont déterminés à actualiser et à améliorer leurs conditions de travail.
De son côté, le PDG du Zoo de Granby, Paul Gosselin, affirme que les négociations «ont quand même avancé» dans les dernières semaines, mais que le rythme de celles-ci n’est pas satisfaisant.
«À partir du moment où nous avons eu le lock-out nous avons senti une certaine dynamique s’installer, mais malheureusement trop peu selon moi. On trouve que ça n’avance pas assez. La difficulté étant la présence sincèrement à la table des négociations de la part du comité syndical», explique-t-il.
Les deux parties se renvoient d’ailleurs la balle lorsqu’il est question des négociations qui traînent en longueur.
La partie syndicale affirme que depuis le début des négociations en février, l’employeur «refuse tout simplement» de bonifier ou d’actualiser les conditions de travail de ses employés.
La partie patronale estime pour sa part que le syndicat reste «très sur ces positions» par rapport aux demandes initiales alors que la direction du Zoo a présenté des avancées «qui allie les besoins des employés et celles du Zoo».
«Le Zoo est un organisme à but non lucratif. Il y a une question de pérennité financière et de continuité dans l’institution dont il faut tenir compte. Je suis très à l’aise avec ce que nous avons déposé, maintenant c’est aux employés syndiqués à se prononcer», a affirmé M. Gosselin.
Avant le lock-out, il y a eu une dizaine de journées de grève de la part des employés, principalement des techniciens vétérinaires et en soins animaliers et depuis ce temps se sont les gestionnaires qui prennent soin des animaux.
Par ailleurs, le syndicat invite la population à ne pas franchir les lignes de piquetage érigées devant le Zoo de Granby.
«Ça ne fait que rallonger le conflit de travail. Ce que l’on souhaite, c’est qu’au lieu de donner 20 $ de rabais à la clientèle — qui va vivre une moins bonne expérience au Zoo de Granby — qu’ils mettent cet argent-là dans les conditions de travail des travailleurs», a affirmé Alexandre Laviolette.
Le lock-out au Zoo de Granby concerne 130 employés.
Voyez le reportage complet de Fanny Lachance-Paquette.