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Selon des grévistes rencontrés par Noovo Info, le conflit, qui dure depuis une vingtaine de jours, avance «à pas de tortue».
La naturaliste interprète du Zoo, Brigitte Bélanger, assure toutefois que le moral est toujours bon chez les employés. Les négociations sur les horaires de travail devraient d’ailleurs se poursuivre jusqu’à vendredi.
Pour l’instant, patronat et syndiqués ne se rejoignent toutefois pas sur cet enjeu.
«Ils veulent avoir des horaires qui permettent de concilier travail et famille. Ce sont des choses dont on avait déjà, je considère, tenu compte. Mais aujourd'hui, il y a des exigences qui sont un peu plus qui touchent les aspects monétaires, comme être payé en overtime les journées de fin de semaine», explique le président-directeur général du Zoo de Granby, Paul Gosselin.
M. Gosselin indique qu’il peut être difficile de remplir de telles exigences, comme les animaux du zoo nécessitent des soins sept jours sur sept.
Les visiteurs rencontrés par Noovo Info n’ont pas été impactés par le conflit de travail et disent avoir eu une belle expérience au zoo.
«C'est super agréable malgré le lock-out. Même s'il y a des kiosques de fermés, pour nous et ma famille, on ne voit pas l'impact», a confié une dame.
Selon M. Gosselin, l’expérience est «à 95% intacte». «Ce que je qualifie de 5%, ça va être des présentations qui nécessitaient la présence de gardiens avec les animaux à différentes heures de la journée. Alors ça, évidemment, on ne l'a plus», a-t-il convenu.
Pour le reportage intégral, voyez la vidéo.