Début du contenu principal.
Productrice laitière à L'Avenir au Centre-du-Québec, Julie Bissonnette croit que les divers paliers du gouvernement doivent intervenir et soutenir les producteurs agricoles dans leur recherche de liquidité.
«Il faut pouvoir se sortir la tête de l'eau», dit-elle.
Les agriculteurs, jeunes et moins jeunes, font face à des difficultés depuis plusieurs années. Bien que la Banque du Canada a annoncé mercredi le maintien de son taux directeur à 4,50% et que l'inflation annuelle a ralenti, il ne faut pas crier victoire tout de suite.
Selon des données rendues publiques par l’Union des producteurs agricoles du Québec (UPA), la moitié des agriculteurs disent se sentir «pris à la gorge». D'ailleurs, une ferme sur dix pourrait devoir fermer ses portes au Québec d’ici un an.
Julie Bissonnette ajoute qu'environ 44% des jeunes agriculteurs au Québec occupent un emploi, en plus de celui à la ferme, afin «de joindre les deux bouts».
À lire également :
Julie Bissonnette rappelle également que l'agriculture fait partie de la culture québécoise et que la perte de ferme aura des impacts.
«En campagne, une ferme qui ferme, c'est un gros trou sur le territoire», dit-elle.
Évidemment, la fermeture de ferme implique des pertes d'emplois alors que beaucoup de gens gravitent autour des entreprises du domaine agricole.
«Le garde-manger va diminuer aussi. Ce sont des produits que nous vendons normalement aux consommateurs», souligne Mme Bissonnette.
Voyez l'entrevue complète de Julie Bissonnette, présidente de la Fédération de la relève agricole du Québec, au bulletin de mercredi du Noovo Le Fil 22 avec Michel Bherer dans la vidéo ci-contre.