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On demande notamment que 20% du marché locatif soit composé de logements sociaux d’ici 15 ans, alors que le taux d’inoccupation était de 1,3% en 2023.
«On fait la promotion du vivre ensemble. La ville n’appartient pas à une classe précise de gens, mais elle appartient à tout le monde», a lancé le co-porte-parole de l’association, Normand Couture.
Dans son mémoire, l’organisme s’oppose fermement à la «privatisation du droit au logement» et à sa marchandisation. On mise plutôt sur une approche sociale de l’accessibilité à un toit.
On demande également aux élus de trouver des solutions afin de faire cesser de la hausser du coût des logements, une hausse chiffrée à 44%, depuis 2020.
L’association a également présenté des demandes sur des aspects environnementaux. L’organisme soutient que les locataires vulnérables sont parmi les premiers à subir les effets des changements climatiques.
«La discrimination est écrite dans le béton et dans le ciment. Là où les pauvres sont situés, c’est là où c’est le plus imperméable, c’est là où il y a les dangers climatiques les plus graves, les endroits les moins adaptés, les endroits les plus insalubres», a soutenu le co-porte-parole de l’association, Mario Mercier.
L’organisme demande à la municipalité de prévoir plus d’espaces pour les arbres, la végétation et les jardins de pluie afin de rendre la ville plus résiliente aux changements climatiques.
Une activité de participation publique est d’ailleurs prévue le 23 octobre prochain pour sonder les citoyens sur le futur plan d’urbanisme.
Voyez le reportage d'Alexandre Sauro dans la vidéo.