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La SPCA au front pour dénoncer les «effets dévastateurs» des clauses «anti-animaux» dans les logements

«Ça suscite des vagues d’abandon chaque année aux alentours des déménagements.»

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La SPCA au front pour dénoncer les «effets dévastateurs» des clauses «anti-animaux» dans les logements La SPCA au front pour dénoncer les «effets dévastateurs» des clauses «anti-animaux» dans les logements

La SPCA de Montréal est intervenue jeudi au Tribunal administratif du logement (TAL) afin de contester la clause de bail interdisant les animaux de compagnie dans les logements, qu’elle juge abusive.

Le service de secours animalier soutenait ainsi une locataire dans son combat contre cette législation.

«À la SPCA de Montréal, on est témoin des effets dévastateurs que ces clauses anti-animaux ont dans les baux résidentiels. Ça suscite des vagues d’abandon chaque année aux alentours des déménagements», déplore la directrice de la défense des animaux et des affaires juridiques et gouvernementales de la SPCA de Montréal, Me Sophie Gaillard.

Voyez l’entrevue de Me Sophie Gaillard avec Marie-Christine Bergeron dans la vidéo liée à l’article.

Selon elle, plus d’un animal par jour en moyenne est abandonné à la SCPA de Montréal lors de cette période. Cette réalité est aussi observée dans les autres refuges de la province.

Me Gaillard rappelle d’ailleurs que plus d’un foyer sur deux au Québec possède un animal de compagnie. Pourtant, les logements permettant les animaux se font de plus en plus rares, surtout durant la crise du logement.

Me Gaillard souligne que ce genre de clause est déjà interdite dans de nombreux endroits, dont la France, l’Allemagne et, plus près de chez nous, en Ontario.

En mai dernier, QS avait déposé jeudi un projet de loi dans le but d’empêcher l’interdiction de nos amis à quatre pattes sur les baux de location. La motion pourrait être mise à l'étude à l'Assemblée nationale.

Pour l’entrevue intégrale, voyez la vidéo.