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En entrevue mardi au bulletin Noovo Le Fil 22 avec Michel Bherer, Nicolas Tremblay, biologiste judiciaire au Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale, confirme que le fait d’avoir généré de nouvelles pistes d’enquêtes grâce à de nouvelles technologies a permis de résoudre cette enquête.
Le meurtrier de Sharron Prior — Franklin Maywood Romine — a été identifié grâce notamment à la généalogie génétique.
À la base, les scientifiques ont travaillé avec l’ADN qui avait été retrouvé sur la scène de crime il y a 48 ans. La première étape fut d’établir le projet génétique du chromosome Y.
«Le chromosome Y est hérité de père en fils, ce qui nous a permis de comparer ce chromosome et de l’associé à un nom de famille», explique M. Tremblay.
La deuxième étape est d’établir un profil de généalogie génétique.
«Ce profil sera versé dans des banques publiques afin de trouver des concordances. Le tout peut nous mener à des gens très proches comme des cousins ou de quatrièmes cousins», précise Nicolas Tremblay.
Après, c’est autour de la généalogiste d’entrer en scène alors qu’elle va reconstruire des arbres.
À voir également : «Ne repose pas en paix», le documentaire de Noovo Info sur l'affaire Sharron Prior
Le biologiste judiciaire au Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale précise que ce processus peut être utilisé dans les cas de crimes majeurs où il reste de l’ADN.
«L’ADN n’a pas de date de péremption. Il suffit que les pièces à conviction aient été bien conservées, donc pas à l’humidité, pas au soleil et pas à la chaleur. Avec les technologies que nous avons maintenant nous sommes capables d’établir un profil génétique avec très peu d’ADN», explique-t-il.
«C’est porteur d’espoir de pouvoir amener des réponses aux familles», estime M. Tremblay.
Voyez l’entrevue complète de Nicolas Tremblay, biologiste judiciaire au Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale, au bulletin de mardi du Noovo Le Fil 22 dans la vidéo ci-contre.