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Une vingtaine d’enquêteurs ont travaillé sur le dossier, tandis que plus de 120 suspects ont été rencontrés et plus de 130 informations ont été colligées.
Mais selon le sergent-détective à l’Unité des dossiers d’homicides non résolus du Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL) Éric Racicot, c’est surtout le fait d’avoir pu procurer des réponses à la famille de la jeune victime qui représente un accomplissement.
«Pouvoir apporter des réponses, c’est excessivement gratifiant et on espère que ça va pouvoir leur apporter de la paix pour leur deuil», a témoigné M. Racicot, lors du bulletin Noovo Le Fil 17 animé par Marie-Christine Bergeron.
L’enquêteur a d’ailleurs loué la persévérance et l’acharnement de la mère et des sœurs de Sharron. «C’est tout à leur honneur d’avoir suivi le dossier de près pendant si longtemps. Elles ont dédié leur vie à la résolution de ce dossier», a-t-il souligné.
Pour mener à bien leur enquête, la police de Longueuil ainsi que le Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale ont eu à recourir à une technique d’analyse relativement nouvelle. «C’est d’abord et avant tout grâce à la police de Longueuil, qui a su conserver les [preuves] de la scène de crime. Par la suite, grâce à l’utilisation du chromosome Y, on a réussi à obtenir le patronyme du suspect», indique M. Racicot.
Ce faisant, il a été possible de trouver le nom de famille du suspect, qui avait laissé de son ADN sur la scène de crime.
Selon Éric Racicot, cette nouvelle méthode pourrait «apporter beaucoup d’espoir pour la résolution de dossiers non résolus».
La journaliste et cheffe d’antenne de Noovo Info Marie-Christine Bergeron a obtenu un accès exclusif à l’enquête du SPAL. Le documentaire Ne repose pas en paix, disponible sur Crave, suit la quête de la famille de Sharron Prior et le travail d’un enquêteur jusqu’à la résolution du mystère entourant la mort de la jeune femme.
Pour le reportage intégral, visionnez la vidéo liée à l’article.