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Selon le responsable en matière d’habitation pour Québec solidaire (QS), Andrés Fontecilla, il s’agit «du résultat prévisible d’une crise qui existe depuis plusieurs années».
Le député solidaire était de passage au bulletin Noovo Le Fil 17 animé par Marie-Christine Bergeron afin de faire le point sur la crise du logement. Voyez son entrevue dans la vidéo liée à l’article.
Selon M. Fontecilla, la crise du logement s’aggrave d’année en année. «On n’arrive pas, en termes d’action du pouvoir public, à résoudre. Les camps de fortune qu’on voit, c’est la dernière conséquence de cette crise, c’est les personnes les plus vulnérables, qui finissent par perdre leur logement», a-t-il déploré.
D’après le député, la première mesure à appliquer pour contrer cette crise serait de construire davantage de logements sociaux pour les populations les plus vulnérables. Mais ce ne sont pas que ces groupes qui peinent à se loger, relève-t-il.
«Il y a une augmentation généralisée des loyers qui affecte aussi les ménages locataires de classe moyenne, qui doivent payer de plus en plus», souligne M. Fontecilla.
La ministre de l’Habitation, France-Élaine Duranceau, a fait réagir cette semaine avec des déclarations dans la foulée du dépôt du projet de loi 31 affectant les cessions de bail. Mme Duranceau avait alors soulevé que les locataires souhaitant influencer le prix des loyers avec la cession de bail devraient investir en immobilier.
«J’ai été sidéré par ses déclarations, a admis Andrés Fontecilla lorsque questionné sur le sujet. Mme Duranceau devrait se rappeler qu’elle n’est plus une promotrice immobilière, mais la ministre de l’Habitation pour tous les Québécois. Il existe des principes fondamentaux au Québec.»
Selon M. Fontecilla, la situation actuelle du logement mène à «un appauvrissement net des ménages locataires», puisque ceux-ci doivent attribuer de plus en plus de ressources pour se loger.
Pour l’entrevue intégrale, visionnez la vidéo.