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Le député Rayes est l’un des cosignataires d’une lettre incitant Jean Charest à refaire le saut en politique fédérale. Il a quitté ses fonctions de lieutenant québécois pour avoir les coudées franches en appuyant le candidat de son choix. «Jamais que j’ai entamé une bataille en pensant que j’allais perdre», mentionne-t-il quand on lui suggère que son collègue à la Chambre des communes Pierre Poilievre pourrait aussi devenir chef.
En Jean Charest, il dit trouver une feuille de route impressionnante, un «rassembleur», un «orateur extraordinaire» et quelqu’un qui «a les qualités nécessaires pour créer l’unité dans le parti.»
«Je pense que ses réalisations parlent d’elles-mêmes. Il a su naviguer parfois dans les eaux turbulentes, et Dieu sait qu’on en a présentement au pays et même à l’intérieur de notre propre organisation.»
Il souhaite que Jean Charest brigue la course afin de «moderniser le message» auprès des 300 000 membres de la formation politique.
Jean Charest n’a toujours pas confirmé s’il faisait le grand saut ; on dit qu’il le ferait sous peu.