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«J'ai besoin d'exister en dehors de la politique», mentionnait Mme Hivon lors d'un point de presse jeudi.
En entrevue au bulletin Noovo Le Fil 22, elle a discuté de sa décision avec Étienne Fortin-Gauthier.
«J'ai aimé chaque minute de mes presque 14 années de vie politique, mais il est venu pour moi le moment de faire un pas de côté tout simplement parce que je ressens de plus en plus le besoin de retrouver liberté et normalité», a-t-elle expliqué.
Mme Hivon a ajouté vouloir s'éloigner du phénomène de «bulle» de l'Assemblée nationale et de son rythme effréné.
«Malgré tout ce qu'on fait de formidable [...], il n'y a pas beaucoup de place pour la nuance et la distance et j'ai le goût de retrouver ça.»
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Au sujet de la situation précaire dans laquelle se retrouve le Parti québécois à six mois des élections, l'avocate de formation a reconnu qu'elle était plutôt complexe.
Elle a mentionné que le contexte pandémique qui a mené à l'omniprésence du premier ministre François Legault et de son gouvernement n'a pas aidé la cause de la formation. Le nouveau chef de cette dernière, Paul Saint-Pierre Plamondon, n'a incidemment pas eu beaucoup de temps ou d'espace pour se faire connaître. Mme Hivon a d'ailleurs souligné que le PQ misait maintenant sur un discours indépendantiste «renouvelé» et «collé aux aspirations concrètes des gens».
Elle s'est aussi dite emballée par la vague de jeunesse touchant le Parti québécois.
Mme Hivon, si elle a affirmé ne pas avoir de lunettes roses concernant les prochaines élections, a souligné qu'il s'agirait d'un bon moment pour mettre de l'avant les grandes idées et les grands projets de la formation politique.
Véronique Hivon a conclu en parlant de son parcours à l'Assemblée nationale.
«Je pense que je suis un exemple qu'on est capable de faire beaucoup de choses en politique. Oui, la politique change le monde, la vie des gens. J'ai toujours cru qu'on est investi quand on va en politique d'une très grande responsabilité d'être à la hauteur de la confiance que les gens mettent en nous.»
«Je suis fière de dire que je crois que j'ai pu faire reculer un peu le cynisme des gens. Quand les gens me disaient que je leur redonnais confiance, c'était la plus belle tape dans le dos que je pouvais recevoir», a-t-elle mentionné.