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Une conseillère aux relations médias du CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal, qui supervise le territoire sur lequel la RPA est située, a confirmé que la date de fermeture respectait le délai de neuf mois assujetti au règlement de la certification.
Voyez le reportage de Lili Mercure dans la vidéo liée à l'article.
52 aînés devront ainsi être relocalisés. «Nous nous assurons que chacun des usagers le souhaitant reçoive de l'aide pour se relocaliser dans le même secteur et dans un milieu répondant à ses besoins», insiste le CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal.
Afin de s’assurer que la qualité des services sera maintenue d’ici à la fermeture du pavillon de la RPA, des équipes du CIUSSS effectueront des visites hebdomadaires. Dans les faits, l'établissement propose à ses résidents de les reloger dans une autre résidence du groupe dont elle fait partie ou de conserver leur logement, mais sans bénéficier des services habituels.
Certains résidents de l'établissement ressentent toutefois une impression de déjà-vu. C'est le cas de Jules Leclerc, un ancien de la Résidence Mont-Carmel pour qui ce sera un deuxième déménagement forcé en deux ans.
Pour Édouard Adam, il s'agit d'une troisième éviction en trois ans. «C'est peut-être un record! Il faudrait que j'applique aux Records Guinness», lance-t-il.
La RPA Le Tournesol est loin d’être la seule résidence aux prises avec des problèmes financiers. De nombreux établissements ont été forcés de fermer leurs portes dans la province au cours des derniers mois.
«Il y a comme une épidémie de fermeture [...] Je pense que c’est au gouvernement à agir, à faire de nouvelles règlementations et à mettre des mécanismes plus sévères et sérieux», mentionnait en janvier la présidente pour la région de la Capitale-Nationale de l'Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées, Judith Gagnon.
Pour faire face à cette vague de fermeture, la ministre responsable des Aînés, Sonia Bélanger, annonçait à la fin du mois de janvier qu’une somme de 200 millions $ sur cinq ans serait octroyée aux petites résidences de 30 logements et moins pour déployer ce que l'on appelle une allocation personnalisée à celles qui offrent des services aux résidants qui ne sont pas complètement autonomes.