Embourbé dans un conflit tarifaire avec de nombreuses nations, le président américain Donald Trump a de nouveau bombé le torse, invectivant ses homologues mondiaux lors du souper annuel de collecte de fonds organisé par le National Republican Congressional Committee mardi soir. Les railleries lancées la veille ont été suivies mercredi par une pause de pratiquement tous les tarifs pour 90 jours, excluant la Chine.
«Ces nations m'embrassent les fesses (kiss my ass)»: le locataire de la Maison-Blanche a fait preuve d'une certaine audace en avançant que les présidents et autres premiers ministres succombaient à la «panique» et imploraient l'élu républicain de conclure des accords pour réduire les droits de douane imposés par ce dernier. «Ils meurent d'envie de conclure un accord», a-t-il lancé devant une foule de donateurs politiques.
Le président s'est ensuite moqué des pays qui le «supplient» de réduire les tarifs. «S'il vous plait, monsieur, concluez un accord. Je suis prêt à tout. Je ferai n'importe quoi, monsieur», a imité avec un ton railleur l'ex-vedette de télévision lors de son allocution de 90 minutes.
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Dans la foulée de son discours-fleuve, M. Trump a réitéré que son administration allait mettre en place prochainement un tarif «important» sur les produits pharmaceutiques. Le président espère ainsi que les entreprises de ce milieu viendront s'installer aux États-Unis plutôt qu'en Chine, notamment. «Je sais ce que je fais, je sais ce que je fais», a répété le 47e président américain.
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