La présence du premier ministre du Québec, François Legault, au premier Sommet sur l’ambition climatique a quelque peu surpris Greenpeace, alors que l’organisation ne juge pas que celui-ci ait le bilan ou la réputation d’un leader climatique.
C’est ce qu’a affirmé le responsable de la campagne Climat-Énergie chez Greenpeace Canada, Patrick Bonin, sur les ondes de Noovo Info, lundi.
Voyez l’entrevue de Patrick Bonin avec la cheffe d’antenne de Noovo Info Marie-Christine Bergeron dans la vidéo accompagnant l’article.
«Par contre, on est conscients qu’il a fait quelques gestes, comme l’interdiction de l’exploration et exploitation pétrolière et gazière au Québec», a reconnu M. Bonin.
Le Québec se distingue également sur le plan international en ce qui concerne l’aide financière accordée aux pays en développement afin qu’ils s’adaptent aux changements climatiques.
«C’est pour ça, probablement, qu’il a été invité. Mais quand on regarde l’ensemble de l’œuvre, on ne peut pas parler de leader climatique», soutient M. Bonin.
Selon le membre de Greenpeace, François Legault n’a présenté qu’un «demi-plan» de lutte aux changements climatiques, alors que le Québec ne serait en voie d’atteindre que la moitié de sa cible de réduction de gaz à effets de serre pour 2030.
Ce que demande Greenpeace
Le Sommet sur l’ambition climatique doit se dérouler mercredi à New York, tandis que le premier ministre québécois doit tenir une allocution mardi. Patrick Bonin s’attend à ce que François Legault présente des mesures phares en matière d’environnement lors de celle-ci.
«C’est un sommet de l’ambition climatique appelé par le secrétaire général des Nations unies. Ça prend des nouvelles annonces, de nouvelles mesures concrètes avec des réductions significatives. Ce n’est pas juste de se dire que le Québec a un bon bilan, c’est de dire ce que le gouvernement propose de plus», a-t-il martelé.
Pour l’entrevue intégrale, visionnez la vidéo.
