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«D’ici une dizaine d’années, il y aura un petit vent de jeunesse. On aura un roulement au niveau des propriétaires d’entreprise», a expliqué Vlad Antonov, le copropriétaire de la microbrasserie HopEra à Jonquière. «Il y aura toujours quelqu’un qui voudra prendre la relève que ce soit les employés, [...] les étudiants, les nouveaux passionnés de bière.»
Au Saguenay, les personnes intéressées peuvent suivre des cours au Cégep de Jonquière pour obtenir l'attestation d'études collégiales en Techniques de production en microbrasserie. Mais, faute d’inscription, il n’y a toujours pas de cohorte en 2023.
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Sur le territoire de la Mauricie, il n’y a pas de formations en études brassicoles, mais il existe un projet d’entrepreneuriat intitulé «Ma bière de session».
Chapeauté par la microbrasserie Le Temps d'une Pinte, ce projet invite les étudiants de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) à participer à la création d’une bière.
«On choisit des étudiants qui s’inscrivent au projet CEI - UQTR et Le Temps d'une Pinte. Ils produisent de la bière avec nous et ils travaillent sur la recette. À la fin, on s’en va sur la route et on va détailler dans des restaurants et bars en Mauricie. Ils font vraiment le cheminement du début à la fin jusqu'au lancement du produit», a expliqué Sébastien Bourassa, propriétaire de la microbrasserie Le Temps d'une Pinte, située à Trois-Rivières.
Contrairement aux autres régions, l’Estrie offre plusieurs formations dans le domaine brassicole.
«Je pense que c’est génial pour la région de l'Estrie parce qu’après on va avoir une main d’œuvre qualifiée qui va être disponible, intéressée et qui va repartir partout à travers le Québec», a souligné la copropriétaire de la brasserie 11 comtés, située à Cookshire-Eaton, Émilie Fontaine.
Pour plus de détails, voyez le reportage ci-contre.