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En raison de l’inflation et de la hausse drastique du prix de la bière, les consommateurs sont forcés à faire un choix et se tourneraient de plus en plus vers d’autres produits.
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Selon des propriétaires de Trois-Rivières, les microbrasseries ont encore la cote, mais on semble constater une baisse d’engouement, alors que les gens optent de plus en plus pour les cocktails.
«Il faut travailler plus vers des bières de fruits, des sours plutôt que des IPA qui sont peut-être en phase descendante», a révélé Marc Veillet, copropriétaire du Gambrinus, un pub gastronomique.
Aux yeux d’Émilie Fontaine, 2023 sera une année charnière au niveau des fermetures et des ouvertures pour les microbrasseries.
«Il faut vraiment revoir comment on développe notre marché local», a admis la copropriétaire de la brasserie 11 comtés, située à Cookshire-Eaton, en Estrie. Mme Fontaine a expliqué qu’une microbrasserie pouvait autrefois vendre son produit aux quatre coins de la province, mais cela n’est plus possible.
Cependant, certains propriétaires ne seraient pas inquiets de voir une baisse d’engouement au sein de leur établissement.
C’est le cas de Vlad Antonov, copropriétaire de la microbrasserie Hopera, à Jonquière, qui estime que le «party ne tire pas à sa fin en région». Selon M. Antonov, la COVID-19 aura permis aux clients de développer un sentiment d’attachement fort à l’endroit de leur microbrasserie locale.
«Si la passion se perd, c’est certain que les microbrasseries sont vouées à la disparition. Mais tant que nous avons la passion de faire ce qu’on fait, je pense que la microbrasserie a une énorme place au Québec», a-t-il conclu.
À voir dans la vidéo.