Justice

Fillettes Carpentier: les coupures et le manque d’expertise montrés du doigt

Selon l'un des témoins à l'enquête, les premiers policiers dépêchés à la recherche des deux jeunes filles n’avaient aucune idée de ce qu’ils cherchaient.

Mis à jour

Publié

Fillettes Carpentier: les coupures et le manque d’expertise pointés du doigt Fillettes Carpentier: les coupures et le manque d’expertise pointés du doigt

L’enquête publique sur les décès des sœurs Norah et Romy Carpentier se poursuivait, jeudi, au palais de justice de Québec. Ce sont les coupures à la Sûreté du Québec (SQ) et le manque d’expertise qui, cette fois, ont été montrés du doigt.

André Bernard, un policier à retraite, a été le premier à témoigner avec frustration sur ces coupures qui sont survenues entre 2012 et 2019. M. Bernard a rapporté que l’escouade pour les recherches de Mascouche est passée d’une trentaine d’agents à seulement une dizaine, durant cette période.

De plus, la nouvelle formule s’est traduite par un manque d’expérience en recherche, selon l’ancien policier.

Toujours selon M. Bernard, les premiers agents qui ont été dépêchés à la recherche des deux jeunes filles n’avaient aucune idée de ce qu’ils cherchaient. C’est seulement plus tard dans la journée du 9 juillet 2020 que les agents sont mis au courant que la recherche porte sur deux fillettes et un homme, a corroboré un deuxième témoin.

À lire également:

Plus tôt cette semaine, l’enquête publique a révélé qu’un manque de policiers sur les lieux du drame a joué un grand rôle dans la mort des fillettes, alors que personne n’était présent pour faire les recherches 12 heures après l’accident de voiture de Martin Carpentier.

Quatre policiers sans formation ont ensuite été affectés à la recherche, qui a débuté du côté nord de l’autoroute 20. Il aurait toutefois fallu aller du côté sud, où les corps des fillettes ont été retrouvés deux jours plus tard.

Avec les informations de Mathieu Boivin, Noovo Info.

Voyez le reportage de Jacques-Alain Houle dans la vidéo.