Début du contenu principal.
À lire également:
En entrevue sur les ondes de Noovo Info vendredi, l’artiste d’origine anichinabée et québécoise est revenu sur ce dossier, qui a suscité la grogne du milieu artistique.
«J’ai reçu un message du président du festival, a-t-il révélé en entrevue. Je suis vraiment content qu’il puisse y avoir une ouverture éventuellement pour des artistes autochtones au festival.»
Samian avait expliqué sur une publication qu’il avait été invité à performer au FICG, mais qu’on lui avait exigé que son concert soit à «100% en français».
«Je prends donc le temps d’expliquer que mon dernier album est entièrement en Anishinabemowin, et que plusieurs de mes chansons sur mes albums précédents contiennent des passages dans cette même langue ancestrale, a écrit le rappeur. Finalement, c’est avec stupéfaction que j’apprends ce matin qu’on refuse ma présence, car mon concert ne serait pas 100% en français.»
«J’en ai royalement marre de cette mentalité coloniale, a-t-il déploré. Il est temps de changer ça au Québec! L’heure est pressante à la décolonisation.»
L’homme originaire d’Amos ne comprend toujours pas la décision initiale du festival, alors que d’autres festivals acceptent déjà des artistes autochtones «à parler et chanter dans leur langue au même titre que le français».
«C’est sûr que la politique derrière tout ça, pour moi, c’était un point de recul. L’UNESCO, cette année, a pourtant décrété les langues autochtones comme des langues officielles…»