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En entrevue sur les ondes de Noovo Info, la professeure de l’École de santé publique de l’Université de Montréal, Roxane Borgès Da Silva, a affirmé que la prévalence de la COVID longue ne doit pas être sous-estimée par Québec.
«Il faut absolument mettre en place des mesures, a-t-elle lancé jeudi. Je suis très contente que cette étude sorte. Il va falloir voir si avec Omicron c’est la même chose, mais il va falloir y faire très attention et en tenir compte.»
À voir dans la vidéo du texte.
La professeure, qui a participé à l’étude exploratrice du CIRANO, a également rapporté qu’il y aurait en moyenne 15 000 cas par jour dans la province, et ce, en date du 8 mars.
Mme Da Silva s’est dite très surprise de l’annonce du gouvernement Legault, qui a décidé de mettre fin à la période d’isolement aux personnes qui ont été en contact direct avec la COVID-19.
«Laisser aller cet isolement obligatoire de cinq jours, ça veut dire compter sur l’altruisme des individus et de la population et donner la chance au virus de circuler, mais espérer que les gens vont y faire attention», a-t-elle avancé.
Ces décisions sont trop hâtives, compte tenu de la situation pandémique, et surtout, beaucoup trop nombreuses.
«Normalement, quand on relâche les mesures sanitaires, on en relâche une puis on attend deux semaines pour voir l’effet, puis on en relâche une autre, explique-t-elle. Malheureusement, le gouvernement va un peu vite à mon goût, sans regarder les faits.»
«Il y a des personnes qui sont vulnérables et qui elles, au contact d’Omicron, peuvent développer des symptômes graves et être hospitalisées. Il faut absolument protéger les personnes et faire attention et faire preuve d’altruisme en s’isolant ou en portant très sérieusement le masque», conclut Roxane Borgès Da Silva.