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Une personne identifiée comme un contact direct ne sera plus obligée de s’isoler.
Des changements sont apportés concernant les mesures sanitaires que doivent respecter les personnes en contact direct avec un cas de COVID-19. Ainsi, une personne identifiée comme un contact direct ne sera plus obligée de s’isoler.
C’est ce qu’a indiqué le directeur national de la santé publique par intérim, le Dr Luc Boileau, lors d’une conférence de presse jeudi matin à Montréal.
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Les personnes qui vivaient avec une personne infectée par la COVID-19 devaient jusqu’à maintenant s’isoler à leur domicile pendant cinq jours, mais, à partir de samedi, «il ne sera plus nécessaire de rester chez soi », a expliqué le Dr Boileau, ajoutant que ces personnes devront « prendre des mesures pour protéger les autres».
Par exemple, les «cas contacts» devront éviter «les endroits où on peut enlever le masque» comme les bars et les restaurants, a précisé le directeur national de la santé publique, en ajoutant qu’ils devront «surveiller leurs symptômes et continuer à porter le masque pendant 10 jours».
La contagion d’Omicron continue au Québec, mais la situation permet malgré tout un retour progressif à la vie normale, a indiqué Luc Boileau, qui a ajouté que d’autres mesures sanitaires pourraient être levées plus tôt que prévu si la situation se maintient dans les hôpitaux.
Le directeur national de la santé publique a également mentionné qu’une quatrième injection du vaccin contre la COVID-19 sera bientôt recommandée pour les Québécois à haut risque, comme les immunodéprimés.
«Nous sommes régulièrement à nous poser cette question et nous travaillons avec les meilleurs experts», a souligné Luc Boileau, en précisant que l’efficacité des vaccins diminue avec le temps et la Santé publique surveille de près les personnes à risque.
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Le Dr Boileau a indiqué que 50 % des «moins de 1200 hospitalisations liées à la COVID-19» sont en fait des personnes qui sont admises à l’hôpital pour d’autres raisons et qui ont été détectées lors d’un test de dépistage fait à leur admission.
En ce qui concerne les personnes admises en soins intensifs, 30 % d’entre elles se sont présentées à l’hôpital pour une autre raison que la COVID-19.
Québec rapportait jeudi 15 nouveaux décès liés à la COVID-19 et 1162 hospitalisations, une baisse de 60 comparativement à la veille. Soixante-huit personnes se trouvaient aux soins intensifs.
Les risques qu’il y ait «une certaine augmentation des cas» en raison des assouplissements, «on ne les voit pas apparaître encore», a souligné Luc Boileau qui a mentionné que de «meilleurs jours s’en viennent pour nous tous au Québec», même «s’il faut rester vigilant».
La conseillère à la Direction générale de la santé publique, la DreMarie-France Raynault, a annoncé en conférence de presse que les 125 députés du Québec pourront retourner travailler à l’Assemblée nationale dès le 15 mars.
Ceux-ci devront continuer de porter le masque, sauf lorsqu’ils prennent la parole.
Par ailleurs, le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, a indiqué jeudi que les bals de finissants seront permis cette année.
À partir de samedi, le 12 mars, la capacité d’accueil dans tous les lieux publics du Québec sera portée à 100 %. De plus, il n’y aura aucune limite de capacité par table dans les restaurants, les bars, les tavernes et les casinos et ces établissements pourront tous revenir à leurs heures normales d’activité.
Les activités de danse et de karaoké seront de nouveau permises à compter de samedi prochain. Aucune restriction quant au nombre de participants pour les activités de nature sociale ne sera imposée dans une salle louée.
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Le registre des visiteurs dans les résidences privées pour aînés sera retiré.
Par ailleurs, il ne sera plus nécessaire de présenter le passeport vaccinal pour accéder aux lieux qui étaient visés par cette mesure.