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Une situation que déplorent autant les acteurs du milieu politique que les commerçants de l'artère. Mais cet événement qui semble relativement normal a rapidement mené à une situation tendue entre l'opposition officielle à l'hôtel de ville et l'association des commerçants de la rue du Campanile.
La conseillère municipale de Québec d'abord Annie Corriveau a d'emblée qualifié de «malheureuse» et «décevante» la fermeture de la succursale. Elle l'impute à l'administration Marchand. «On a déployé pas moins de 163 000 $ pour l'année 2024. Il y a eu des activités d'animation. Mais des activités d'animation, ça ne fait pas entrer les gens dans les commerces, il faut travailler avec les commerçants», mentionne-t-elle.
Les propos de Mme Corriveau ne sont pas passés auprès de l'Association des commerçants de la rue du Campanile. Les échanges entre les deux partis sont rapidement devenus houleux, a constaté Noovo Info lors de son passage dans le quartier.
«On voit un visage à deux faces. Mme Corriveau, que j'ai rencontrée et côtoyée depuis les deux dernières années, avec le speech que je vois présentement, c'est une surprise incroyable. Est-ce que c'est ce qu'on veut faire pour passer à la caméra, pour trouver des problèmes? J'ai aucune idée, mais c'est quelque chose d'épatant et de décevant», assène le vice-président de l'Association des commerçants de la rue du Campanile, Mathieu J. Caron.
Un désaccord important existe en effet entre les commerçants du secteur et Mme Corriveau au sujet de l'état actuel de la rue du Campanile, mais aussi de l'aide versée par l'administration Marchand.
«La revitalisation de la rue du Campanile est un véritable succès depuis deux ans. Sept nouveaux commerces ont vu le jour et deux commerces ouvriront ce printemps», soutient de son côté le président de l'Association de la rue du Campanile, Jean-Luc Lavoie.
Une commerçante nouvellement installée sur l'artère et qui opérait auparavant à la Place des Quatre-Bourgeois avoue en effet avoir doublé son chiffre d'affaires depuis son déménagement.
Le conseiller municipal de Québec Forte et fière David Weiser balaie du revers de la main les accusations de Mme Corriveau et insinue qu'il s'agit de «petite politique».