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Mme Chouinard souffre de polykystose rénale, une maladie génétique où de nombreux kystes se forment, faisant gonfler les reins et affectant leur bon fonctionnement.
«Quand j’ai été greffée à l’automne passé, mes reins filtraient à 7%», a expliqué l’enseignante dans un entretien avec Noovo Info.
Lorsque Rébecca a appris que son ancienne enseignante, avec qui elle était restée en contact, était atteinte d’une maladie qui affectait ses reins et qu’elle devait recevoir une greffe, elle s’est proposée pour l’aider.
«Ça faisait longtemps qu’on y pensait», a-t-elle admis à Noovo Info. «L’idée s’est concrétisée un matin où on brunchait moi et mon père. J’ai dit à mon père: "Je pense qu’on pourrait faire quelque chose pour l’aider".»
C’est finalement son père, Yves, qui a entrepris les démarches nécessaires pour effectuer le don d’organe, donnant une dose d’espoir à Michèle.
«Juste de savoir qu’il y a des gens autour de moi qui sont prêts à faire ce geste-là… Je pense que c’est ça qui m’a donné le courage des derniers mois et dernières années de passer à travers tout ça, même si c’était difficile.»
Toutefois, Yves et Michèle n’étaient pas compatibles pour un don d’organe direct, mais cette nouvelle n’a pas découragé Yves de poursuivre sa démarche.
«Mon père disait tout le temps: "on va réussir"; même si parfois ce n’est pas toujours des bonnes nouvelles, il n’a jamais perdu espoir», dit Rébecca.
C’est finalement par le programme de don croisé que l’intervention a pu avoir lieu. Dans un tel cas, le jumelage s’effectue à partir d’une liste nationale de duos de donneurs/receveurs incompatibles, augmentant ainsi les chances des candidats à la transplantation.
Le 18 septembre. Yves a fait don d’un de ses reins à l’Hôtel-Dieu de Québec. Michèle a reçu le sien deux jours plus tard.
Cinq mois se sont écoulés et Michèle Chouinard est de retour auprès de ses élèves. Elle a pu profiter de la semaine de relâche avec sa famille et pourra prendra part au voyage scolaire prévu dans quelques semaines.
«Ça a changé ma qualité de vie, mon énergie et ça m’a donné le privilège de pouvoir continuer mon travail», raconte l’enseignante.