Patrouille

Disparition: «c’est un Eduardo décédé qu’on est en train de rechercher»

«Être en attente d’une réponse quand quelqu’un est disparu, j’ai l’impression que c’est plus douloureux que de faire le deuil.»

Mis à jour

Publié

Disparition: «c’est un Eduardo décédé qu’on est en train de rechercher» Meurtres et disparitions irrésolus du Québec a organisé une battue avec des chiens pisteurs dans le but de retrouver Eduardo Malpica.

Meurtres et disparitions irrésolus du Québec a organisé une battue, samedi, avec des chiens pisteurs dans le but de retrouver Eduardo Malpica, disparu le 26 novembre dernier.

Les animaux, formés pour la recherche de restes humains tenteront de permettre à Chloé Dugas de comprendre pourquoi et comment son conjoint a disparu.

Plus de cinq mois après avoir appris la disparition d’Eduardo, Mme Dugas a confié en entrevue qu’elle croit désormais que le pire est bel et bien arrivé. «C’est un Eduardo décédé qu’on est en train de rechercher», a-t-elle lancé lors d’un entretien avec Noovo Info, lundi.

Puisque les proches d’Eduardo Malpica n’ont toujours pas trouvé de pistes supplémentaires depuis le jour de sa disparition, Mme Dugas a raconté que la famille a décidé d’entreprendre des «démarches en parallèle» afin de retrouver son corps.

Crédit photo: Noovo Info

Abonnez-vous à l'infolettre de Noovo Info

«Le fait qu’on fasse des recherches terrain avec des chiens qui détectent les cadavres, ça veut dire qu’on a pas mal perdu espoir qu’Eduardo soit toujours en vie. Cet espoir, on se l’était fait alimenter par les pistes de la police», se souvient-elle.

Chloé Dugas raconte par ailleurs que son conjoint était un «homme pour qui la famille était la chose la plus importante». À ses yeux, il est impossible que son conjoint se soit enfui pour refaire sa vie.

Mme Dugas dit souffrir énormément puisqu’elle n’a toujours pas de réponse officielle et qu’elle vit toujours dans le néant.

«Être en attente d’une réponse quand quelqu’un est disparu, j’ai l’impression que c’est plus douloureux que de faire le deuil d’un être cher qui est décédé, où au moins là, on a une réponse. Ça a beau être tragique, on est capable d’avancer peu à peu dans les étapes de guérison», a-t-elle conclu.

Voyez le reportage de Frédérique Bacon dans la vidéo.