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La question a suscité des débats sur les réseaux sociaux.
Notre journaliste Louis-Philippe Bourdeau s’est penché sur la question. Voyez son reportage dans la vidéo ci-contre.
Il a rencontré, sur le terrain, des nostalgiques de ces journées de tempêtes, qui se souviennent d'avoir attendu avec impatience l'annonce de la fermeture de leur école quand ils étaient petits. Ces derniers sont bien entendus pour le maintien de ces journées dites «de tempêtes», qui impliquent parfois aux écoles de revoir leur calendrier.
Dans certaines écoles, toutefois, on a profité de la journée de lundi pour faire de l'enseignement à distance, notamment à l'Académie François-Labelle, une école primaire privée située à Repentigny. Jusqu'à vendredi, comme dans toutes les écoles primaires et secondaires de la province, on y était en télé-enseignement en raison des mesures sanitaires décrétées par Québec.
«Les appareils électroniques étaient déjà à la maison, les plan de cours étaient déjà planifiés. Donc, c'est tout simplement la facilité du moment d'aller dans ce sens-là», explique le directeur de l'établissement, David Poulin, tout en rappelant que toutes les écoles sont tenues d'offrir 180 jours d'enseignement par année.
Professeur en intégrration des technologies en enseignement à l'Université de Sherbrooke, Florian Meyer est bien entendu vendu à l'idée de l'enseignement à distance. Malgré cela, il estime que les directions d'écoles doivent tenir compte d'autres facteurs pour prendre leurs décisions.
«Prenez en compte le contexte dans lequel vous êtes. Est-ce que c'est une nécessité, est-ce que vos élèves sont en capacité à ce moment-là d'être réceptifs, d'être disponibles? La possibilité de profiter d'une belle journée est tout aussi productive, positive, parce que d'offrir un peu d'oxygème à l'esprit d'un enfant c'est tout aussi positif que de l'amener à continuer encore plus à faire des apprentissages et à rester devant un écran.»
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