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Notre journaliste Valérie Gendron a rencontré deux infirmières qui ont claqué la porte en avril dernier pour changer de carrière.
Elles ont accepté de témoigner sous l'anonymat.
Comme plusieurs de leurs collègues, elles craignent que les fusions de département viennent affecter les secteurs de prévention.
«Ce sont tous des services qui sont donnés directement à la population en prévention et en promotion de la santé qui vont se voir dégrader par le déplacement des infirmières. Toutes ces infirmières utilisent leur droit de prescrire régulièrement, ce qui va faire en sorte que cette clientèle-là va devoir se tourner vers les urgences pour avoir des prescriptions ou des services de suivi», relate l’une d’entre elles.
Le CIUSSS-MCQ reconnaît «qu’un départ est toujours un départ de trop et souhaite qu’il n’y en ait aucun.» On affirme qu’un suivi est réalisé après chaque démission pour connaître les raisons de ce choix.
On ajoute que ces départs s’expliquent par différents motifs comme la retraite, l'insatisfaction encore une réorientation de carrière. Dans certains cas, la santé régionale ne connaît pas le motif spécifique de la démission.