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Antoine Simard, et son homme à tout faire, Édouard Parent, sont les auteurs de ces incidents de cruauté animale. M. Simard a été reconnu coupable d'avoir volontairement tué ou mutilé, blessé, empoisonné ou estropié des chiens, d'avoir causé des souffrances à des animaux et d'avoir négligé de nourrir et de soigner convenablement les chiens sous sa supervision.
Selon le Code criminel, les deux premiers chefs d'accusation peuvent entraîner une peine maximale de cinq ans de prison et le troisième, de deux ans. M. Parent a également été reconnu coupable des deux premiers chefs d’accusation. La troisième accusée au dossier, Élizabeth Leclerc, a été acquittée.
Les actes reprochés aux deux hommes se sont produits sur une période de près de 12 ans, soit de 2008 à 2020.
L’entreprise Expédition Mi-Loup ne faisait rien pour contrôler sa population canine, ce qui a mené à de nombreuses naissances non désirées. Des employés tuaient des chiots, et parfois même, des portées entières.
Au cours du procès, les témoignages ont révélé que des employés ont cassé le cou de chiots avant de le jeter dans un congélateur, alors qu'ils étaient toujours vivants. Des chiens adultes ont été tués dans une «boîte à gaz» improvisée, pendu, ou se sont vus refusés de la nourriture.
«C’est un dossier qui a des possibilités de dénoncer les mauvais traitements qui sont infligés et de faire passer un message à ceux qui sont responsables», estime la procureure de la Couronne au dossier, Me Annie Bastarache.
Voyez le reportage de Raquel Fletcher dans la vidéo.